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Czech Agate


Commode. France, vers 1700

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Commode. France, vers 1700Photo Kohn

Bâti de sapin et chêne, placage d'amarante, filets d'ébène et de laiton, bronzes dorés. H. 85,5 cm, L. 120,5 cm, P. 67 cm - Estimation : 90 000 / 110 000 €

Cette commode de forme rectangulaire en placage de bois précieux est un très bel exemple de l'évolution du style du Grand Siècle, marquant une transition entre le mobilier très architectural du règne de Louis XIV et un style plus aérien annonçant celui de la Régence.

Elle ouvre en façade à cinq tiroirs sur quatre rangs à traverses de soutien apparentes.
Chacun d'entre eux s'agrémente d'entrées de serrure et de poignées de tirage en bronze ciselé et doré tels mascarons, fleurettes ou feuilles d'acanthe délimités dans un cartouche.

Ils sont encadrés de baguettes à motifs feuillagés.

Les montants arrondis sont à quatre cannelures simulées, sommés d'une chute d'angle.

Le plateau est agrémenté d'un décor d'entrelacs complexes réalisés en marqueterie de différentes essences encadrés par un filet de laiton gravé de rinceaux.

Ces courbes et contre-courbes se retrouvent sur les panneaux latéraux.
Une lingotière en bronze doré à décor de pommes de pin cerne l'ensemble.

Elle repose sur deux pieds antérieurs arrondis et deux pieds postérieurs rectilignes.
Un cul-de-lampe rythme la partie basse du tiroir inférieur.
Apparue sous le règne de Louis XIV vers 1690, la commode est une des évolutions majeures de l'ébénisterie et deviendra le meuble par excellence de tous les grands intérieurs du XVIIIe siècle. Dérivé du bureau mais aussi du coffre de la Renaissance, ce nouveau meuble est ainsi décrit par la Palatine : « Une commode est une grande table avec des grands tiroirs (…) avec de beaux ornements ».

Les montants arrondis ainsi que la traverse inférieure découpée en accolade dénoncent une production des premières années du XVIIIe siècle, annonçant par là même les nouveautés de la Régence.

L'emploi de bois d'essence exotique savamment utilisés dans une marqueterie d'une grande souplesse est également un marqueur de cette phase de transition d'avec le règne de Louis XIV.
C'est Etienne Doirat (vers 1675-1732) notamment qui fit le prolongement de ce type de commode durant le premier quart du XVIIIe siècle en donnant à ses réalisations une forme légèrement chantournée pour contrebalancer la monumentalité et la rigueur du Grand Siècle.

Kohn. Samedi 15 septembre 2012. Hôtel Le Bristol, Salon Castellane - 112, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris. http://www.kohn.fr

Très rare pendule baromètre d'époque Louis XIV. D'après un dessin d'André-Charles Boulle. Mouvement de Nicolas Gribelin. Paris

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Très rare pendule baromètre d'époque Louis XIV. D'après un dessin d'André-Charles Boulle (1642-1732). Mouvement de Nicolas Gribelin (1637-1718). Reçu Maître Horloger en 1675. Paris, vers 1700Photo Kohn

Ebène, écaille brune, laiton, émail, fer et bronzes dorés. Mouvement marqué N. GRIBELIN à Paris. H. 115 cm, L. 56 cm, P. 23 cm - Estimation : 180 000 / 250 000 €

Une pendule similaire se trouvait dans les collections d'Hubert de Givenchy et une autre est conservée au Château de Versailles.
Ce monumental cartel recouvert d'un élégant placage d'écaille brune et de laiton adopte une forme architecturée caractéristique des oeuvres de l'époque de Louis XIV.

La façade, de forme cintrée, s'orne de volutes feuillagées, fleurons en chute et arabesques réalisés en laiton sur fond d'écaille.

Les épaulements sont rehaussés de corniches en bronze doré surmontées d'une coquille et terminées d'une passementerie.

La vitre à bordure soulignée de frises d'oves et d'acanthes, se pare d'une scène en bas relief en bronze doré relatant l'Enlèvement de Cybèle par Chronos et laisse apparaître le cadran circulaire à chiffres romains dans des réserves en émail blanc sur fond de bronze doré. Au sommet, la forme cintrée est soulignée de rangs de perles et d'oves et s'achève en gaine surmontée d'une coupe à haute anse volutée terminée par une tête de dragon.

Les parties latérales ont été vitrées afin de faire apparaître le décor en marqueterie de laiton sur écaille brune d'une grande finesse qui revêt le fond de la caisse.
A l'amortissement, deux sphinges s'insèrent sur les côtés entre le piètement de la caisse et reposent sur des gaines feuillagées. Quatre hauts pieds toupies cannelées et rudentées à dés de raccordement ornés de masques soutiennent l'ensemble et accueillent en façade le baromètre qui adopte une forme de cercle coupé en partie haute indiquant les différents épisodes climatiques.

Le cartel que nous présentons est caractéristique de la production horlogère sous le règne de Louis XIV. Emprunt de monumentalité, il déborde de raffinement par l'usage de la marqueterie de laiton et d'écaille brune et d'exubérance par la présence de ces bronzes dorés.
Ce modèle a été conçu d'après un dessin réalisé par André-Charles Boulle et reproduit dans son recueil : Nouveaux Desseins de meubles et ouvrages de bronze et de marqueterie inventés et gravés par André-Charles Boulle qui fut édité par Mariette (fig. 1) en 1725-1730, sous la dénomination de « Pendule propre pour une chambre » et est en tous points similaire au dessin avec cependant l'absence de la console. De prestigieuses collections conservent des cartels en marqueterie Boulle reprenant notre modèle.
Ainsi, le Musée de Cleveland présente un cartel avec une variante au sommet du fronton orné d'une renommée.
Dans la collection Hubert de Givenchy, il existait un modèle similaire, présenté avec sa console d'applique, dont la seule différence notable était l'ornementation de rosace au lieu de masques au niveau des dés de soutien du piètement.

On peut également citer le cartel posé sur un meuble en marqueterie Boulle conservé dans la collection du Duc de Malborough à Blenheim Palace.

Kohn. Samedi 15 septembre 2012. Hôtel Le Bristol, Salon Castellane - 112, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris. http://www.kohn.fr

Czech Agate

Miroir à fronton. France, époque Louis XIV

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Miroir à fronton. France, époque Louis XIVPhoto Kohn

Bois doré et glace. H. 130 cm, L. 84 cm - Estimation : 25 000 / 35 000 €

Ce miroir en bois richement sculpté et doré de forme rectangulaire à haut fronton est orné sur le pourtour de deux frises de rais-de-coeur encadrant une large frise d'entrelacs agrémentés de fleurettes. Feuilles d'acanthe et fleurs épanouies s'inscrivent dans les écoinçons.

Le fronton échancré, plus large, est soutenu latéralement par deux corniches ornées de volutes et de fleurons en chute et s'élève graduellement jusqu'au sommet dominé par un masque féminin couronné d'une houppette en corolle. Feuilles d'acanthe, guirlandes de fleurs, fleurons et entablements composent la riche ornementation de cet élément supérieur. Caractéristique des productions de cette fin de règne de Louis XIV, ce miroir reprend le répertoire iconographique propre du XVIIe siècle où puissance des formes est mêlée à l'élégance des motifs.

Kohn. Samedi 15 septembre 2012. Hôtel Le Bristol, Salon Castellane - 112, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris. http://www.kohn.fr

Table-bureau dit « Mazarin » en marqueterie Boulle. France, époque Louis XIV

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Table-bureau dit « Mazarin » en marqueterie Boulle. France, époque Louis XIVPhoto Kohn

Bâti de chêne et sapin, écaille rouge, laiton et bronzes dorés. H. 79 cm, L. 118 cm, P. 67 cm - Estimation : 100 000 / 120 000 €

Cette table-bureau de forme rectangulaire présente un somptueux décor en marqueterie Boulle et constitue une des innovations majeures de l'ébénisterie sous le règne de Louis XIV.

Il ouvre en façade par un tiroir central surmontant un guichet situé en retrait. Deux pans coupés font le lien avec les deux corps latéraux comprenant chacun trois tiroirs.

La partie basse de ces éléments est rythmée par des campanes.

Il est recouvert d'un large plateau ceint d'une lingotière en bronze doré et repose sur huit pieds en console désaxés, placés quatre à quatre sous chaque bloc de tiroirs.

Ces consoles sinueuses se prolongent en quatre montants puissants adoptant la même forme courbe. Deux croisillons relient les pieds terminés en toupie.

Cette table-bureau, outre sa forme caractéristique propre au Grand Siècle, tire sa magnificence de son décor en marqueterie Boulle en contrepartie, où le laiton dominant se détache sur un fond d'écaille rouge.

L'ensemble du meuble est ainsi décoré ; le plateau, les tiroirs, les pans coupés mais aussi les pieds dont la cambrure rend très délicat le recours à cette technique.

Le décor représenté où se déploient à l'envie guirlandes, draperies légères, lambrequins, animaux et figures de grotesques sous des baldaquins trouvent son inspiration dans l'oeuvre du plus éminent ornemaniste sous Louis XIV, Jean Bérain (1639-1711), nommé « Dessinateur des Menus Plaisirs du Roi ».
Un tel décor se rapproche fortement d'un bureau réalisé par Nicolas Sageot (1666 - 1731), illustre représentant de la marqueterie Boulle au tout début du XVIIIe siècle (Musée du Petit Palais). Sur le guichet par exemple, on observe un musicien dans un décor théâtral emprunté ici aux modèles de Lepautre tout à fait identique à celui que nous présentons.

L'ornementation des tiroirs est également très proche. On note cependant quelques variantes qui empêchent de voir dans ce meuble du Petit Palais la marqueterie en première partie de notre bureau. Cependant, dans le catalogue de l'EXPOSITION qui s'est tenue à Frankfort André-Charles Boulle - un nouveau style pour l'Europe, il est indiqué que Nicolas Sageot prit soin de prendre quelques libertés avec les sujets et remplaça les cupidons visibles sur le guichet par des libellules comme c'est le cas dans notre meuble et sur des bureaux attribués à cet artiste à Stockholm et Petworth.

Ces nombreuses similitudes avec le travail de Sageot attestent de nouveau la grande qualité de ce bureau.
Ce foisonnement décoratif demeure tempéré par une parfaite symétrie que l'on retrouve dans l'architecture d'ensemble de ce meuble.

La somptuosité du travail de marqueterie et l'aspect monumental de la caisse sont habilement complétés par des éléments de vide comme les pieds en crosse ou les croisillons qui les relient ; conférant à ce meuble un parfait équilibre et une certaine légèreté.
Ce type de bureau, appelé abusivement « Mazarin » depuis le XIXe siècle, pouvait avoir à l'origine plusieurs fonctions et faire office de table de toilette ou de serre-bijoux notamment lorsqu'il était doté de gradins.
Dans les cabinets masculins, il renfermait souvent les documents de valeur ou la correspondance. La très grande qualité d'exécution de ce meuble aux décors réalisés dans des matériaux très coûteux pour l'époque montre la richesse de son propriétaire, probablement membre de la haute aristocratie.

Le Victoria and Albert Museum de Londres possède un modèle de bureau tout à fait comparable à celui que nous présentons, tant du point de vue de son architecture que de son ornementation (campanes, pieds et montants en console).

Il constitue un véritable marqueur de l'histoir de l'art de l'ébénisterie, témoin d'une époque où formes et décors, en perpétuelle mutation, sont aux mains des plus grands artistes de l'époque.

Références bibliographiques: Collectif, André-Charles Boulle - un nouveau style en Europe, catalogue d'exposition, du 30 octobre 2009 au 31 janvier 2010, Francfort, éd. Somogy, 2009

Kohn. Samedi 15 septembre 2012. Hôtel Le Bristol, Salon Castellane - 112, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris. http://www.kohn.fr

Czech Agate

Rare suite de quatre vases cornets en porcelaine de Chine provenant du château de Serrant. Chine, début du XVIIIe siècle

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Rare suite de quatre vases cornets en porcelaine de Chine provenant du château de Serrant. Chine, début du XVIIIe siècle pour les porcelaines. Paris, vers 1820 pour les monturesPhoto Kohn

Porcelaine, bronzes dorés et étain. H. 51,5 cm, diam. 24 cm - Estimation : 100 000 / 120 000 €

Classé Monument Historique. Arrêté de classement en date du 29 mars 2001

Provenance: Collection Prince de Ligne-La Trémoïlle, château de Serrant (Val-de-Loire)

Cette rarissime suite de quatre vases cornet en porcelaine rehaussée d'or adopte un décor divisé en trois registres épousant leurs galbes. Sous une arcature dorée, des personnages de Cour féminins vêtus à la mode chinoise alternent avec des gerbes de fleurs ou des bouquets posés sur un guéridon.

Le bord du col est orné d'une frise de branchages.
Ce décor, d'une grande précision, réalisé en camaïeu bleu se voit rehaussé de rouge et d'or avec la plus grande harmonie.

On retrouve volontiers cette forme cornet mise au point très tôt en Chine avec la présence de ce bulbe central, dont la taille peut varier en fonction des modèles.

La rareté et la préciosité de ces quatre vases ont été soulignées par une discrète monture de bronzes ciselés et dorés, dans la grande tradition des objets montés du XVIIIe siècle et du XIXe siècle.

Cette base ajourée reçoit une ornementation de style rocaille faite de coquilles et de feuilles d'acanthe. Afin d'assurer la stabilité de ces hauts vases, l'artiste bronzier a pris soin d'ajouter quatre feuilles lancéolées venant en applique de la porcelaine. Destinés à l'exportation, les rehauts d'or présents sur les décors ont très probablement été ajoutés à la même époque lors de leur arrivée sur le sol européen.



Ces quatre vases symbolisent le grand goût européen pour les porcelaines montées, tant par la rareté de l'objet que par la délicatesse de sa monture.
Symbole de luxe, d'élégance et d'ouverture sur le monde, ces vases témoignent d'un véritable art de vivre au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle où l'on n'hésitait pas à dépenser des sommes considérables pour acquérir de si prestigieux objets. Classé Monument Historique.

Kohn. Samedi 15 septembre 2012. Hôtel Le Bristol, Salon Castellane - 112, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris. http://www.kohn.fr


Czech Agate

"The Life of Art: Context, Collecting, and Display" @ the Getty Center

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Look closely at a work of art and you are likely to uncover clues to a fascinating past and present: an object's intimate connection to people, places, institutions, and cultures.

This exhibition takes four objects from the Museum's decorative arts collection—a silver fountain, a wall light, a side chair, and a lidded bowl—and encourages you to explore their "lives" through an interactive presentation.

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FountainPossibly by Jean Leroy (French, Paris, 1661-1663; changes 1698 and 1758-62). Silver. H: 2 ft. 1 5/8 in. x W: 1 ft. 2 1/8 in. x D: 1 ft. 2 1/4 in. 82.DG.17 ©J. Paul Getty Trust

This fountain, although altered, is a rare survivor of early French silver. The fountain would have held water and stood on a sideboard, displayed with other pieces of ceremonial silver. The servants would have poured water from it to wash utensils between the courses of a meal. 

The fountain must have arrived in England from France before 1698, because an English silversmith made a copy of it in that year. He also created a silver basin for each of the fountains. By 1750, Nathanial Curzon, first Baron Scarsdale, owned the group of two fountains and their basins. In that year, he married Caroline Colyear and had the fountain's cartouche engraved with both of their arms. Until the 1940s, these vessels stood in an alcove in the dining room of the Scarsdales' great home, Kedleston Hall, in Derbyshire, England, designed by Robert Adam. 

Very little French silver has survived from the late 1600s because almost all of it was melted down by 1701 at the order of Louis XIV. The silver bullion was used to replenish the French royal treasury, which had been nearly bankrupted by the king's constant wars. This vessel survived because it left France soon after it was made. 

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Four Wall Lights (Two Pairs). François-Thomas Germain, silversmith; after designs by Pierre Contant d'Ivry, architect. French, Paris, 1756, Gilt bronze. H: 91.5 cm; W: 53.0 cm; D: 35.0 cm. 81.DF.96 ©J. Paul Getty Trust

Modeled in the form of three laurel branches tied with a ribbon, these massive wall lights with their detailed chasing and burnishing reveal the extraordinary skill of their maker, a silversmith to Louis XV, king of France. Each wall light is slightly different from the others. 

These four wall lights are among eight made in 1756 for the newly redecorated interiors of the famous Parisian palace, the Palais-Royal, which was the residence of the king's cousin, Louis-Philippe, duc d'Orléans. Shortly after inheriting the building in 1752, he commissioned the architect Pierre Contant d'Ivry to renovate the main rooms. Engravings of these rooms, showing the wall lights in place, were reproduced in Diderot's Encyclopédie, one of the principal works of the Age of Enlightenment. An inscription on the Getty Museum's drawing for one of these wall lights explains that it should hang above the fireplace. 

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Two Armchairs and Two Side Chairs. Unknown. French, Paris, about 1735 - 1740. Gilded beech; modern silk upholstery. H: 3 ft. 7 1/2 in.; W: 2 ft. 6 1/8 in.; D: 2 ft. 8 7/8 in. 82.DA.95. ©J. Paul Getty Trust

Using an upholstery method known as à chassis, the chair maker made the comfortably padded backs, seats, and arms of these chairs easily removable. The servants of the chairs' owner would have changed the fabric on the cushions with the seasons of the year, using a heavy damask or tapestry in the winter and replacing it with a lighter colored silk in the spring. A brief announcement in the newspaper informed the fashion-conscious inhabitants of 1700s Paris when to change their furniture coverings. On June 11, 1759, for example, the weekly newspaper announced that the winter furniture coverings in the king's apartments at Versailles had just been replaced by the summer ones. 

Scholars do not know the maker of these chairs, as they were made in the 1730s, before the practice of stamping furniture with the name of the carver became a requirement of the guild. Although the chairs have modern silk upholstery, the original gilded surface of the wood has survived. It was preserved under numerous layers of later gilding, which were laboriously removed by conservators. 

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Pair of Lidded Bowls. Mounts attributed to Wolfgang Howzer. Porcelain: Japanese, about 1650; Mounts: English, about 1670. Hard-paste porcelain, underglaze blue decoration; gilt metal mounts. 85.DI.178 ©J. Paul Getty Trust

In the early 1700s, English author Daniel Defoe complained that "Queen Mary introduced the custom...of furnishing houses with Chinaware...piling the China upon the Tops of Cabinets, Scritoires, and every Chymney Piece." The greater availability of Chinese and Japanese porcelain from the mid-1600s onwards increased interest in this exotic material. Nobles throughout Europe collected porcelain and created "China Cabinets." In such rooms, walls were completely decorated with ceramics, displayed on brackets, mantelpieces, shelves, and sometimes even on the floor. 

Although some members of the British aristocracy collected mounted porcelain, they did not assemble the same quantities as the French did. In 1678 one English duchess took her collection of porcelain to France, where it fetched much higher prices at a sale. This pair of lidded bowls was assembled in London, perhaps for a sophisticated member of the court of Charles II. Recently returned from France, he had developed a taste for these luxurious objects there. 

A blue and white saucer dish, Yongzheng six-character mark and of the period

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A blue and white saucer dish, Yongzheng six-character mark and of the period.

Decorated in the well with a central 'shou' medallion, surrounded by eight further 'shou' characters, all encircled by a collar of interlocking lingzhi-head motif within a double circle. 21cm (8 3/8in) diam - Sold for £4,750

Bonhams. 5 Sep 2012 11 a.m. London, KnightsbridgeChinese & other Asian Works of Art

Ganjam's choker from Nizam Collection

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A small blue and white stem cup, Qianlong seal mark in a horizontal line and of the period

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A small blue and white stem cup, Qianlong seal mark in a horizontal line and of the period. Photo Bonhams

The exterior painted below the flaring rim with eight lanca characters, each within a dense large-headed lotus scroll, the tall spreading foot with a continuous jewelled pearl string. 9cm (3½in) diam. Sold for £4,375 

Bonhams. 5 Sep 2012 11 a.m. London, KnightsbridgeChinese & other Asian Works of Art

Three blue and white stem cups, Qianlong seal marks in a horizontal line and of the period

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Three blue and white stem cups, Qianlong seal marks in a horizontal line and of the period. Photo Bonhams

Each exterior painted below the flaring rim with eight lanca characters, each within a dense large-headed lotus scroll, the tall spreading foot with a continuous jewelled pearl string. 9cm (3½in) diam. (3). Sold for £3,125

Bonhams. 5 Sep 2012 11 a.m. London, KnightsbridgeChinese & other Asian Works of Art

Ganjam's Kalgi brooch from Nizam Collection

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Ganjam's Kalgi brooch from their Nizam Collection with detachable feather, green tourmalines, yellow sapphires, pearl and diamonds set in yellow gold.


A rare famille rose coffee pot and cover. Yongzheng, circa 1735

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A rare famille rose coffee pot and cover. Yongzheng, circa 1735. Photo Bonhams

The pear shaped ewer with a phoenix-head spout and S-shaped phoenix-tail handle, surmounted by a domed cover with a lotus bud finial, the body enamelled on one side with a cockerel and a hound and on the other side with an eagle and a cat, all amidst lotus, aster, linghzi fungus, bamboo and other plants, below borders around the neck and shoulders including a band of florets, gilt band, whorls, spearheads and pendent lotus lappets with tassels, the spreading foot with foliage and a cross-hatch design, the cover with four lappets enclosing flowerheads on a brocade design, tassels, spearheads and whorl patterns, attached stand. 25cm (9⅞in) high. (3). Sold for £1,500 

Provenance: a Greek private collection formed in the 1950s/60s and thence by descent.

The rare shape of this ewer, most probably used as a coffee pot, is based on the more typical pear shape, but enhanced with the novelty phoenix shaped spout and handle, suggesting it was specially commissioned by a Western buyer and formed part of the private trade.

See D.S.Howard, The Choice of the Private Trader: The Private Market in Chinese Export Porcelain illustrated from the Hodroff Collection, London, 1994, pls.169-170 for a cylindrical coffee pot, with a novelty ostrich-shaped spout and handle; and a pear-shaped coffee pot, with the more typical long curved spout and ear-shaped handle emerging from makara dragons, both dated as Yongzheng, circa 1735.

Bonhams. 5 Sep 2012 11 a.m. London, KnightsbridgeChinese & other Asian Works of Art

A pair of famille rose yenyen vases. Yongzheng-early Qianlong

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A pair of famille rose yenyen vases. Yongzheng-early Qianlong. Photo Bonhams

Each brightly enamelled around the body with scholarly motifs, between a row of pendent tassels and ruyi lappets filled with alternating single lotus flowers, the trumpet neck similarly decorated. 45cm (17 3/4in) high. ((2).). Sold for £4,000

Bonhams. 5 Sep 2012 11 a.m. London, KnightsbridgeChinese & other Asian Works of Art

Ganjam's pendant from Nizam Collection

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Ganjam's pendant from their Nizam Collection with rubelites and diamonds, set in yellow gold.

A blue and yellow 'dragon' bowl. Qianlong seal mark and of the period

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A blue and yellow 'dragon' bowl. Qianlong seal mark and of the period. Photo Bonhams

The exterior brightly enamelled in yellow with two five-clawed dragons in pursuit of flaming pearls amidst cloud scrolls, reserved on an underglaze-blue ground, the centre of the interior with a similar writhing dragon. 13.9cm (5½in) diam. Sold for £3,750

Necklace from Ganjam's Nizam Collection with emeralds, pearls and diamonds set in yellow gold.

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Necklace from Ganjam's Nizam Collection with emeralds, pearls and diamonds set in yellow gold. 

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