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Sotheby's dévoile de nouveaux bijoux royaux de la famille Bourbon-Parme

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Genève/Hong Kong– Sotheby’s dévoile aujourd’hui une nouvelle sélection de bijoux provenant de l’une des plus importantes collections royales jamais mises en vente. Les trésors de la famille Bourbon-Parme qui seront présentés le 14 novembre prochain à Genève comprennent notamment des bijoux exceptionnels ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette (1755-1793). La collection fera le tour de monde au cours des prochaines semaines à l’occasion d’une série d’expositions publiques qui permettront aux amoureux de la haute joaillerie d’admirer ces bijoux historiques, témoins de plus de 200 ans d’histoire européenne.

L‘annonce de la vente en juin et la présentation de lots phares de la collection a déjà suscité un certain engouement à travers le monde. La collection comprend des bijoux ayant appartenu à Marie-Antoinette, dont un superbe pendant en diamants avec une perle naturelle d’une taille exceptionnelle (estimation 1-2 millions $), ainsi que des trésors de la collection de Charles X (1757-1836), des Archiducs d’Autriche et des Ducs de Parme.

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 Bijoux royaux de la famille Bourbon-Parme. Superbe pendant en diamants avec une perle naturelle d’une taille exceptionnelle  (26 mm x 18 mm) ayant appartenu à Marie-Antoinette. Estimation 1-2 millions $. Courtesy Sotheby's.

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Bijoux royaux de la famille Bourbon-Parme. Paire de pendants d’oreilles de perles naturelles ayant appartenu à Marie-Antoinette. Estimation 30 000 – 50 000 $.

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Bijoux royaux de la famille Bourbon-Parme. Collier composé de plus de 300 perles naturelles ayant appartenu à Marie-Antoinette. Estimation 200 000-300 000 $

Les pièces dévoilées aujourd’hui à Hong Kong confirment la richesse et l’opulence de cette collection et révèlent de nouveaux aspects de l’histoire de l’une des plus importantes familles royales d’Europe.

MARIE–ANTOINETTE : D’AUTRES BIJOUX DE SA COLLECTION

Jamais le destin d’une reine n’a été aussi associé aux bijoux que celui de Marie-Antoinette. Le goût de la reine pour les perles et diamants est connu et pour de nombreux historiens, suivant l’avis de Napoléon, l’« affaire du collier » qui éclaboussa la réputation de la reine en 1785 fut l’une des causes de la Révolution française.

Les bijoux mis en vente cet automne ont une histoire extraordinaire. En mars 1791, Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants s'apprêtent à fuir la France. Dans ses mémoires, Madame Campan, première femme de chambre de la reine raconte qu'elle a passé une soirée entière au Palais des Tuileries avec la reine à emballer les bijoux de cette dernière dans du coton avant de les placer dans un coffre en bois. Les jours qui suivent les bijoux sont envoyés à Bruxelles où règne la sœur de la reine, Marie-Christine et où demeure le Comte Mercy Argentau, ancien Ambassadeur d’Autriche à Paris et homme de confiance de Marie-Antoinette. C’est ce dernier qui les réceptionnera et les remettra à l’Empereur d’Autriche, neveu de MarieAntoinette.

La collection comprend un total de 10 pièces provenant de la collection de la reine.

Au mois d'août 1792, la famille royale de France est emprisonnée à la Prison du Temple. Louis XVI et Marie-Antoinette sont guillotinés en 1793 et leur fils, Louis XVII meurt en captivitéà l'âge de dix ans. Seule rescapée, leur fille Marie-Thérèse de France (1778-1851), « Madame Royale » est libérée en décembre 1795 après trois ans d’isolement total. Après qu’elle ait découvert le sort de sa mère et de son jeune frère, elle est envoyée en Autriche. A son arrivée à Vienne, l'empereur lui remet les bijoux de sa mère. Sans enfant, elle léguera une partie de ses bijoux à sa nièce et fille adoptive Louise de France (1819-1864), Duchesse de Parme et petite-fille du roi Charles X (1757-1836), qui à son tour, les transmettra à son fils, Robert I (1848-1907), dernier Duc de Parme régnant. 

Outre les magnifiques perles annoncées en juin, la vente de novembre comprend d’autres bijoux de perles ayant appartenu à Marie-Antoinette, dont de superbes boucles d’oreille ornées de perles fines (estimation 200 000 – 300 000 CHF / 200 000 – 300 000 $) et un collier de perles fines (estimation 40 000 – 70 000 CHF / 40 700 – 70 000 $).

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Superbes boucles d’oreille ornées de perles fines ayant appartenu à Marie-Antoinette. Estimation 200 000 – 300 000 CHF / 200 000 – 300 000 $Courtesy Sotheby's

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Collier de perles fines ayant appartenu à Marie-Antoinette. Estimation 40 000 – 70 000 CHF / 40 700 – 70 000 $. Courtesy Sotheby's

Le fermoir de ce collier composé de six rangs de perles provient également de la collection personnelle de la reine. Serti de cinq grosses perles et de 18 de taille plus petite, il fit partie d’une paire de bracelets, chacun formé de six rangs de perles. Le collier lui-même, réalisé avec des perles de culture, est plus tardif (estimation 5 000 – 8 000 CHF / 5 000 – 8 000 $).

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Collier composé de six rangs de perles de culture, le fermoir serti de cinq grosses perles et de 18 de taille plus petite ayant appartenu à Marie-Antoinette. Estimation 5 000 – 8 000 CHF / 5 000 – 8 000 $Courtesy Sotheby's

La reine possédait aussi de nombreux bijoux en diamants et la vente en compte plusieurs.

Parmi ceux-ci se trouve une ravissante broche datant de la fin du XVIIIème siècle, agrémentée d’un magnifique diamant jaune. Le nœud en diamants provient de MarieAntoinette, le diamant a été ajouté plus tard (estimation 50 000 – 80 000 CHF / 50 000 – 80 000 $).

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Ravissante broche nœud en diamants ayant appartenu à Marie-Antoinette, agrémentée d’un magnifique diamant jaune. Estimation 50 000 – 80 000 CHF / 50 000 – 80 000 $. Courtesy Sotheby's.

Bijou posthume, une bague en diamants portant les initiales MA et renfermant une mèche des cheveux de la reine sera offerte avec une bague aux initiales de son beau-père Louis, Dauphin de France (1729-1765) et une plaque avec le monogramme de Marie-Thérèse de Savoie (1803- 1879), Duchesse de Parme et épouse de Charles II, Duc de Parme (estimation pour les deux bagues et la plaque : 20 000 – 50 000 CHF / 20 000 – 50 000 $).

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Bague en diamants portant les initiales MA et renfermant une mèche des cheveux de la reine Marie-Antoinette, Bague aux initiales de son beau-père Louis, Dauphin de France (1729-1765) et Plaque avec le monogramme de Marie-Thérèse de Savoie (1803- 1879), Duchesse de Parme et épouse de Charles II, Duc de Parme. Estimation 20 000 – 50 000 CHF / 20 000 – 50 000 $. Courtesy Sotheby's.

Selon la tradition familiale, les diamants qui ornent cette magnifique broche ont appartenu à Marie-Antoinette. En rédigeant son inventaire qui détaille tous les bijoux de la collection familiale, l’Archiduchesse Marie-Anne d’Autriche (1882-1940) a noté qu’elle a appris l’histoire de la broche grâce à son beau-père, Robert I, Duc de Parme (1848-1907), qui lui offrit le bijou lors de ses fiançailles avec son fils, Elias de Bourbon, Duc de Parme (1880-1959) (estimation: 95 000 – 140 000 CHF / 95 000 – 140 000 $).

Diamond brooch, late 19th century - Royal Jewels from the Bourbon Parma Family - Sotheby's Geneva 14 Nov 2018

Broche dont les diamants ont appartenu à Marie-Antoinette, offerte par Robert I, Duc de Parme (1848-1907) à l’Archiduchesse Marie-Anne d’Autriche (1882-1940) lors de ses fiancailles avec Elias de Bourbon, Duc de Parme (1880-1959). Estimation 95 000 – 140 000 CHF / 95 000 – 140 000 $. Courtesy Sotheby's.

Autre trésor qui a traversé les générations, cette bague de la fin du XVIIIème siècle est décorée d’un portrait entouré de diamants qui est bien le portrait de la reine, comme l’atteste le testament de sa fille, Madame Royale (estimation : 8 000 – 12 000 CHF / 8 000 – 12,000 $).

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Bague décorée d’un portrait de la Reine Marie-Antoinette entouré de diamants,fin XVIIIème siècle. Estimation 8 000 – 12 000 CHF / 8 000 – 12,000 $. Courtesy Sotheby's.

Connue pour son goût pour les bijoux, Marie-Antoinette appréciait également la haute horlogerie. En témoigne cette montre de poche dont le boîtier est gravé des initiales MA et de trois fleur de lys (estimation : 1 000 – 2 000 CHF / 1 000 – 2 000 $).

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Montre de poche dont le boîtier est gravé des initiales MA et de trois fleur de lys. Estimation : 1 000 – 2 000 CHF / 1 000 – 2 000 $Courtesy Sotheby's. 

DES TRÉSORS DES ROIS DE FRANCE ET DE LEURS HÉRITIERS

La collection comprend également d’extraordinaires trésors en diamants ayant appartenu au Roi Charles X (1757-1836), le dernier des Bourbons à avoir régné sur la France, ainsi qu’à son fils, le Duc d’Angoulême. « Plus royaliste que le roi », selon les propos de son propre frère Louis XVI, Charles X, dans son combat pour restaurer la monarchie, redonna vie à de nombreux ordres de chevalerie abolis lors de la Révolution française et sous Napoléon, comme en attestent quelques-unes des plus belles pièces de la collection.

Cette tiare en diamants (estimation 340 000 – 540 000 CHF / 350 000 – 550 000 $) témoigne de la manière dont les diamants et pierres précieuses de la collection ont été remontées au fils des générations pour se plier aux modes et tendances de chaque époque. Les diamants qui ornent le diadème proviennent d’une décoration de l’Ordre du Saint-Esprit de Charles X (1757- 1836). La tiare, elle-même, date de 1912 et est l’œuvre du célèbre joaillier Viennois Hübner. La plaque de la décoration d’origine, conservée par la famille fait également partie de la vente (estimation: 150 – 300 CHF / 150 - 300 $). 

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Tiare en diamants par Hübner, 1912 l’Archiduchesse Marie Anne d’Autriche (1882- 1940), les diamants provenant des rois de FranceEstimation 340 000 – 540 000 CHF / 350 000 – 550 000 $Courtesy Sotheby's.

 

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Plaque de décoration de l’Ordre du Saint-Esprit de Charles X (1757- 1836), les diamants ayant été remontés sur la tiare par Hübner. Estimation: 150 – 300 CHF / 150 - 300 $. Courtesy Sotheby's. 

La vente comprend également deux décorations ayant appartenu au fils de Charles X, Louis Antoine de Bourbon, Duc d’Angoulême (1775-1844) qui épousa sa cousine Madame Royale, fille de Marie-Antoinette. Véritable chef-d’œuvre de joaillerie, sa décoration de l’Ordre de la Toison d’Or lui a probablement été remise à la suite de son engagement dans une expédition qui rétablit son cousin, Ferdinand de Bourbon sur le trône d’Espagne. Magnifique exemple de l’emblème de la Toison d’Or, ce bijou comprend un gros diamant blanc ainsi que le symbole royal de l’oriflamme, représenté par un superbe saphir entouré de rubis. La toison du bélier est composée d’or et de diamants (estimation: 300 000 – 390 000 CHF / 300 000 – 400 000 $).

A sapphire, ruby and diamond Order of the Golden Fleece, Austria, and a jewelled neck badge, circa 1825 - Sotheby's Geneva 14 Nov 2018

Décoration de l’Ordre de la Toison d’Or de Louis Antoine de Bourbon, Duc d’Angoulême (1775-1844), époux de Madame Royale, fille de Marie-Antoinette. Or, diamants, saphir, rubis. Estimation: 300 000 – 390 000 CHF / 300 000 – 400 000 $Courtesy Sotheby's.

L’insigne de l’Ordre Royal du Saint-Esprit a été remis à Louis Antoine, Duc d’Angoulême, avant d’être transmis aux générations suivantes, dont Robert I, fils de Charles III de Parme et de Louise de France (le duc était le neveu de Marie-Antoinette). Perdurant pendant 252 ans, de 1578 à 1830, l’ordre le plus prestigieux de toute la France fut aboli lors de la Révolution française puis rétabli par Charles X. La boucle au sommet du bijou (serti de diamants taille baguette et taille brillant) permet de l’enfiler sur une cravate sans devoir le modifier (estimation : 100 000 – 150 000 CHF / 100 000 – 150 000 $).

Diamond and emerald order of the Saint-Esprit, first quarter of the 19th century -Sotheby's Geneva 14 Nov 2018

Insigne de l’Ordre Royal du Saint-Esprit remis à Louis Antoine, Duc d’Angoulême. Estimation : 100 000 – 150 000 CHF / 100 000 – 150 000 $Courtesy Sotheby's.

DES TRÉSORS DE LA FAMILLE IMPÉRIALE D’AUTRICHE.

Issus d’une autre branche de cette prestigieuse famille d’Europe, de somptueux bijoux ayant appartenu aux Bourbon-Parme d’Autriche seront également à l’honneur en novembre.

Une magnifique broche et une paire de boucles d’oreille ornées de rubis birmans datant de la fin du XIXème siècle témoignent de l’élégance de la cour impériale autrichienne à cette époque. Après avoir fait partie de la collection de la reine Isabelle II d’Espagne (1830 – 1904), ces précieuses pièces furent achetées par Frédéric de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, et sa femme comme cadeau à leur fille, l’Archiduchesse Marie Anne d’Autriche (1882- 1940). Cette dernière indiqua leur provenance dans l’inventaire qu’elle rédigea, répertoriant la collection de la famille (estimation : 150 000 – 250 000 CHF / 150 000 – 250 000 $)

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 Magnifique broche et une paire de boucles d’oreille de diamants ornées de rubis birmans datant de la fin du XIXème siècle de la collection de la reine Isabelle II d’Espagne (1830 – 1904), offerts à l’Archiduchesse Marie Anne d’Autriche (1882- 1940) par ses parents. Estimation : 150 000 – 250 000 CHF / 150 000 – 250 000 $

Pair of ruby and diamond earrings, late 19th century and a r

uby and diamond brooch, early

20th century

Estimate: $ 150,000-250,000

Cette broche sertie de diamants taille ancienne, effectuée au XVIIIème siècle, compte parmi les plus belles pièces ayant appartenu à la lignée autrichienne des Bourbon-Parme. Exécutée pour l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780), mère de MarieAntoinette, elle fut transmise à l’Archiduc Rainer d’Autriche (1827 – 1913), puis conservée par les générations suivantes, dont l’Archiduchesse Marie Anne. La qualité du travail et le style sophistiqué de cette broche témoignent des exigences et du goût raffiné de la famille impériale (estimation 75 000 – 110 000 CHF / 75 000 – 110 000 $).

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 Broche sertie de diamants taille ancienne exécutée pour l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780), mère de MarieAntoinette. Estimation 75 000 – 110 000 CHF / 75 000 – 110 000 $. Courtesy Sotheby's.

En rédigeant son inventaire, Marie Anne d’Autriche releva que cette ravissante broche sertie d’un saphir jaune avait fait partie de la collection personnelle de sa mère, la Princesse Isabelle de Croÿ (1856 – 1931) (estimation 40 000 – 65 000 CHF / 40 000 – 65 000 $). Marie Anne reçut une élégante paire de boucles d’oreilles en diamants de la part de son père, l’Archiduc Frédéric, à l’occasion de son mariage en 1903 (estimation: 50 000 – 80 000 CHF / 50 000 – 80 000 $).

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Ravissante broche de diamants sertie d’un saphir jaune ayant appartenu à la Princesse Isabelle de Croÿ (1856 – 1931), mère de l’Archiduchesse Marie Anne d’Autriche (1882- 1940). Estimation: 50 000 – 80 000 CHF / 50 000 – 80 000 $. Courtesy Sotheby's.

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Elégante paire de boucles d’oreilles en diamants offert par l’Archiduc Frédéric à sa fille Marie Anne d’Autriche (1882- 1940) à l’occasion de son mariage en 1903. Estimation: 50 000 – 80 000 CHF / 50 000 – 80 000 $Courtesy Sotheby's

Pair of ruby and diamond earrings, late 19th century and a r

uby and diamond brooch, early

20th century

Estimate: $ 150,000-250,000


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