Lézard, Espagne, fin du XVIe siècle. Galerie J.Kugel © 2013
Pendentif en or émaillé, perles baroques, émeraudes et rubis. H. 5,2 cm ; L. 5,7 cm. Prix sur demande
Bibliographie: J. Kugel, Joyaux Renaissance une splendeur retrouvée, Paris, 2000, cat. n° 43, ill.
Le lézard en or est orné sur son corps et sa queue de huit émeraudes taillés en table, dont une en triangle. La tête de l’animal est formée d’une perle baroque et deux rubis en cabochon figurent ses yeux. Une langue en or sort de sa bouche. Un collier d’or avec des traces d’émail vert sert d’attache de la perle au corps. Ce dernier est émaillé de blanc et révèle une gravure de losanges figurant les écailles de l’animal. Sur la queue, dans le prolongement des émeraudes, se trouvent de petits rectangles d’émail vert figurant ces mêmes pierres. Une bélière en émail blanc et bleu d’où pendent deux perles est rattachée au lézard par le collier et la naissance de la queue à l’aide de deux courtes chaînes composées d’une suite successive de petites perles et de maillons d’or.
Le plus ancien lézard répertorié est celui conservé depuis le XVIe siècle dans le Trésor de la cathédrale de Saint-Domingue (cf. J. M. Cruz Valdovinos & A. E. Urena, n°148, pp. 233-234). Monseigneur Polanco Brito a suggéré d’identifier ce bijou, de même qu’un monstre marin semblable au nôtre, avec le « lézard » offert à la cathédrale par le basque Simon Bolivar vers 1560, ce qui permettrait une datation de notre bijou dans la deuxième moitié du XVIe siècle.
Galerie J.Kugel. Les œuvres seront visibles sur rendez-vous à la galerie jusqu'au 8 novembre. Du lundi au vendredi de 10h à 13h, et de 14h30 à 18h30. 25 Quai Anatole France, 75007 Paris, France - +33 (0) 1 42 60 86 23 - http://www.galeriekugel.com