Grande statue de bouddha en bois à traces de polychromie, Chine- Epoque Song (960 - 1279). Photo courtesy OVV Caudron
assis en rajalilasana, position dite de délassement royal, la main droite posée sur son genou droit, la main gauche posée sur un socle en forme de lotus. Les yeux mi-clos, la coiffe ondulée ramassée en un haut chignon, deux mèches lui tombant sur chaque épaule. Il est paré de bijoux et vêtu d'une robe finement plissée, laquée et ornée de dragons sur ses genoux. (Accidents et manques, fentes à l'arrière). H. 100 cm. Estimation : 80 000 / 100 000 €
Provenance : Ancienne collection Wannieck.
Référence : Statue similaire conservée au National Palace Museum, Gugong, Beijing et illustrée dans Compendium collections in the Palace Museum, (Sculpture, Volume 9, Figures in wood, bamboo and dry-lacquer). Beijing, 2011. N°4, P.22 Le bouddhisme apparaît en Chine au début du Ier siècle, et devient à partir du troisième siècle, l'un des trois courants principaux idéologiques et spirituels de ce pays.
Sous la dynastie Song, le bouddhisme continue d'influencer l'activité culturelle et artistique, notamment à travers les sculptures en bois laqué polychrome, qui peuvent représenter des Guanyin assises, ou comme pour cette statue, un bouddha assis, dans diverses positions de méditation.
Les cheveux sont souvent relevés en chignon, dit en ushnishâ, symbole de la sagesse, le front incrusté d'une urna, le troisième oeil, porte ouverte sur la connaissance qui conduit au monde intérieur.
OVV Caudron. Mercredi 19 mars 2014. Drouot Richelieu - Salle 1 - 9, rue Drouot, 75009 Paris.